Flâner en amoureux sur les bords de la Garonne
Vendredi 15 Octobre 2021
Paris ou de Venise.
Chantre des paysages toulousains urbains, Henri Martin revenait une fois de plus sur Les Bords de la Garonne aux alentours de 1906, pour y saisir ces amoureux, vus dans la Gazette n° 34 (page 116). Ils affichent la touche divisée chère au maître postimpressionniste, réalisant ici une étude pour la partie gauche du fameux triptyque consacré à la Garonne, qui décore, au Capitole de la ville rose, la salle Henri-Martin. La spécialiste de l’artiste Marie-Anne Destrebecq ayant confirmé l’authenticité, la toile (61 x 38 cm) ne pouvait que remporter ces 34 720 €.
Puis direction la capitale, en compagnie de Charles Heyman signant Paris, fenêtre sur les tours de Notre-Dame, une feuille exécutée à l’aquarelle, encre et lavis sur crayon, datée 1909 (30 x 20 cm). Cette vue légendaire a mérité 17 360 €, ce qui en fait un record pour une œuvre sur papier de l’artiste parisien (source : Artnet).
Avec Jules-Romain Joyant, c’est la cité des Doges qui apparaissait ; son tableau représentant Venise, le Grand Canal animé (76 x 114 cm) a eu les honneurs de plusieurs expositions (en 1978 et 2003 au musée d’art et d’histoire Louis-Senlecq, à L’Isle Adam, qui possède un fonds important de l’artiste romantique). Aussi inscrivait-il 12 276 €.
Un moderne leur succédait : Léonard Foujita, en vacances en Bretagne… Il en a rapporté, en 1950, l’œuvre Lesconil, Finistère (31 x 22 cm), une scène de rue avec Bigoudènes, traitée à l’aquarelle et crayon, signée et datée «6.8.50». Provenant de la succession Kimiyo Foujita, elle était à vous pour 9 920 €.
Côté sculptures, on retiendra surtout un insolite Buste de Jeanne d’Arc enfant par Alfred Boucher (h. 33 cm) ; pour ce cadrage «à l’italienne» en marbre blanc de Carrare, signé et daté «1885», il fallait débourser 5 456 €.
TROYES, SAMEDI 9 OCTOBRE.
IVOIRE - BOISSEAU-POMEZ OVV.
M. DE LOUVENCOURT,
MME SEVESTRE-BARBÉ.