85% des voitures vendues par IVOIRE TROYES au musée de la Virée d’Antan à Brassac-les-Mines (63)

Résultats de la vente du samedi 28 janvier 2023

La première vente d’automobiles anciennes de la saison, une vente populaire, s’adressait au plus grand nombre. Organisée par la maison de ventes IVOIRE TROYES en partenariat avec le musée de la Virée d’antan de Brassacles-Mines (63) et le musée de l’automobile de Bellenaves (03), la vente a réuni, dans une ambiance chaleureuse malgré le froid, plus de 600 personnes, amateurs éclairés ou simples curieux, qui avaient fait le déplacement à Brassac, auxquels s’ajoutaient les collectionneurs qui enchérissaient en live.

85% des 28 automobiles trouvaient preneur pour un montant total de 335.000€ (1). La vente réunissait un choix éclectique de voitures de collection de la Peugeot 127 (1910), vétéran d’avant la première guerre mondiale, cédée pour 36.570€ jusqu’à la Mercedes CL 600 de 2000 et ses 367ch partie à 18.280€. L’enchère la plus élevée de 43.220€, allait à une Ford Mustang cabriolet restaurée de 1965, compteur linéaire, dotée de deux options recherchées (la direction assistée et la capote électrique). Le travail de restauration de la Donnet-Zedel de 1932 (plus de 1600 heures), ex fourgonnette transformée en skiff, était récompensé puisqu’elle se vendait 28.800€ au-dessus de son estimation de 20/25.000€.





De la marque Peugeot, une 301 conduite intérieure de 1933 était vendue 7.350€, une 201 coupé décapotable de 1931, dans son jus, était cédée 11.080€. Pour le même prix on pouvait acquérir la belle 402 B limousine de 1939, dans son jus avec son immatriculation des années 50. La 205 GTI 1.6 de 1988, qui présentait quelques gros défauts, partait à 8.750€.
Une (devenue rare) Opel Commodore GS/E 2.8 L de 1973 partait à 12.200€ tout comme une très belle BMW 735I, E 32 de 1988, en très bon état, peu kilométrée, avec un historique connu. Chez Citroën, une traction de 1938 changeait de mains à 18.290€, une C4 torpédo de 1930, restauration ancienne, à 11.080€ (elle était livrée avec de nombreuses pièces détachées) tandis qu’une DS 19 aile cendrier de 1961, avec beaucoup de travail à prévoir, était cédée pour 13.410€ et une 2CV Charleston de 1982 cotait 15.740€.
La surprise allait à une Fiat 500 de 1966, qui n’avait connu que 2 propriétaires, qui doublait son estimation basse, vendue pour près de 8.000€.

Enfin, pour 1.435€, on pouvait repartir avec une auto tamponneuse « Reverchon » modèle Atlanta. Un prix mérité quand on sait que cet ancien ouvrier tôlier-formeur de chez Renault, passé chez le carrossier Binder, fabriquait ses modèles dans son pavillon de Gentilly avec sa femme !

(1) Tous les prix de vente sont annoncés frais compris de 10,8 % TTC.