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LIVRES ANCIENS & MODERNES - 2nde partie

Vendredi 28 Mai 2021 à 14h

Lot 556
[BOURBON-CONDÉ (Louise Adélaïde de)]. Lettres écrites en 1786 et 1787, publiées par M. BALLANCHE. Paris,...

[BOURBON-CONDÉ (Louise Adélaïde de)]. Lettres écrites en 1786 et 1787,...
[BOURBON-CONDÉ (Louise Adélaïde de)]. Lettres écrites en 1786 et 1787,...
[BOURBON-CONDÉ (Louise Adélaïde de)]. Lettres écrites en 1786 et 1787,...

[BOURBON-CONDÉ (Louise Adélaïde de)]. Lettres écrites en 1786 et 1787, publiées par M. BALLANCHE. Paris, Didot l'aîné, 1834.
In-12 demi-cuir de Russie rouge à coins, dos lisse finement orné, titre doré (reliure de l'époque).
Première édition de ces lettres adressées par Louise Adélaïde de Bourbon Condé (1757-1824), soeur du Duc d'Enghien, au Marquis de la Gervaisais (1765-1838). (Barbier II, 1267.)
Relié à la suite : [GERVAISAIS (Nicolas-Louis-Marie Magon, marquis de)], De la publication des Lettres écrites en 1786 et 1787. Paris, Didot l'aîné, 1835. Très rare opuscule, qui fut, selon Barbier, détruit par son auteur. Les pages 25 à 30 étaient destinées à être placées en tête du recueil de lettres. (Barbier III, 1106.)
Qqs rousseurs sinon bel exemplaire.
Louise-Adélaïde de Bourbon, dite « Mademoiselle de Condé », est la troisième et dernière enfant de Louis V Joseph de Bourbon-Condé et de son épouse, née Charlotte de Rohan-Soubise. Après avoir été destinée, en vain, à épouser le comte d'Artois, frère du roi Louis XVI, elle devient abbesse du chapitre noble de Remiremont. Elle noue une amitié restée platonique avec l'écrivain et polémiste Nicolas III Magon de la Gervaisais, rencontré dans la ville d'eau de Bourbon-l'Archambault. Elle entretient avec ce dernier une correspondance suivie, qu'elle doit interrompre sur ordre de son père en raison des bruits qui courent sur leur liaison supposée. La Révolution et l'Empire lui font suivre une vie d'exil, auprès de son père le Prince de Condé. À la Restauration, elle fonde une communauté de religieuses bénédictines, puis de Bénédictines de la rue Monsieur, qu'elle installe à Paris, dans l'ancien hôtel du grand-prieuré du Temple. A sa mort en 1824, Nicolas III Magon de la Gervaisais publia son panégyrique dans un journal royaliste.

Estimation : 60 € à 80 €
Adjugé : 40 €

Hôtel des ventes
1, rue de la Paix
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