Ivoire, le premier regroupement de maisons de ventes aux enchères en France

26 Voitures anciennes de collection de 1910 à 2000 - Vente au Musée de la Virée d'Antan à Brassac les Mines (63)

Samedi 28 Janvier 2023 à 15h

Lot 14
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch, 1464 cm3, boite de vitesse...

Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...
Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch,...

Renault Celta quatre, Année 1937, 8 CV fiscaux, 34 ch, 1464 cm3, boite de vitesse 3 rapports, Type ADC2 coach décapotable, numéro de série 806003, 1063 km compteur, freins à tambours et à câbles sur les 4 roues. La production de la Celta quatre de type ADC2 a été de 14.822 exemplaires, tout modèle confondu, entre septembre 1936 et novembre 1937. Ce véhicule, restauré en carrosserie il y a plus de 30 ans, affiche une peinture bi ton (crème et ailes-marchepied noire) d'un bel aspect avec un beau tendu et quelques défauts. Le châssis cadre, à longeron à section U, présente de la corrosion perforante sur sa structure, (cf rapport expertise). La voiture démarre. Le moteur est resté dans sa configuration d'origine sans fiabilisation. Le dessous est gras et huileux. L'allumage par distribution et la batterie 6V sont récents ainsi que les bougies. Le véhicule est équipé de tambour sur les quatre roues, commandés par câbles. Les silencieux ne présentent pas de fuite ni de corrosion perforante, seulement de l'oxydation de surface. Les amovibles sont correctement ajustés, hormis les capots. La capote est dans son jus. Elle présente diverses déchirures. Les garnitures et la sellerie en cuir rouge sont en bon état. Il ne s'agit toutefois pas de modèle conforme à l'origine. Il a été ajouté des rétroviseurs. Les poignées de portes sont différentes de celles d'époque. Les jantes à rayons sont en bon état ; toutefois, elles ne sont pas conformes au modèle d'origine. Le contrôle technique mentionne en défauts majeurs la corrosion du châssis et des défauts de timonerie. Les demi trains seront à revoir aussi ; ancrage, silent bloc, jeux, ...
Cette Celta quatre s'adresse à un futur propriétaire avec de bonnes bases en mécanique et en carrosserie ; qui saura lui redonner la fraicheur qu'elle a perdue en restant immobilisée. Elle représente un point d'entrée attractif dans le monde des avant guerres.
Rapport d'expertise et controle technique sur demande, expertise statique sans essai routier.

Historique de la marque et du modèle :
La Renault Celta quatre (1934-1938) est la réponse de Renault à la sortie de la Traction. Quand Citroën innove, Renault rassure avec une voiture aux technologies classiques ayant fait leurs preuves La Celta quatre, une propulsion, dispose d'un nouveau moteur quatre cylindres de 1.463cm3, utilise un châssis à longerons sur lequel on adjoint une carrosserie dont la structure allie encore l'acier et le bois. Essieu arrière rigide, freinage par câbles alors qu'en face Citroën propose, avec sa traction, une caisse monocoque, un freinage hydraulique, le tout acier Pour autant Renault sait céder à la mode de l'époque et adopte le Stream line ; une tendance qui vient des Etats- Unis et qui influence la production automobile française à partir du mitan des années 30. Avec la Celta quatre, Renault n'est pas en reste et propose des voitures à la carrosserie dite "aérodynamique" : calandre inclinée, un capot fin avec trois volets d'aération, et, à partir de 1937, calandre en V sur toute la gamme. Pour la petite histoire rappelons au passage que l'ingénieur Lefèbvre, à l'origine du projet traction chez Citroën, avait proposé le projet a Louis Renault quand il travaillait pour lui. Viré pour impertinence, il fut immédiatement embauché par Citroën qui lui laissa une grande liberté de travail. La Celta quatre se décline en plusieurs carrosseries dont les principales sont la berline, le coupé et le cabriolet. Elles sont toutes proposées dans une livrée en deux tons (bicolore). Pour la fin de l'histoire entre Renault et Citroën on dira match nul. En effet, lors de la sortie de la Celta quatre, l'utilisation de solutions techniques éprouvées permet d'afficher un prix moins cher que celui de la Traction (16.900 Francs pour la Celta 4 de base contre 17.700 Francs pour la Traction). La Celta quatre est plus économe, ses performances sont appréciables et surtout elle est FIABLE ! On ne peut pas en dire autant de la traction au moment de sa sortie. Renault gagnera la première manche mais par la suite quand Michelin rachètera Citroën, fiabilisera la traction, avec la sortie de la 2 CV, de la DS etc. ce fut une autre histoire.

Estimation : 10 000 € à 12 000 €
Adjugé : 9 000 €

Hôtel des ventes
1, rue de la Paix
10000 Troyes
Téléphone : 03 25 73 34 07
Fax : 03 25 73 14 39
contact@boisseau-pomez.com

Samedi 28 janvier 2023 à 15h au musée de la Virée d’antan à Brassac-les-Mines (63)
Expositions publiques vendredi 27 janvier 8h30/12h30 – 14h/18h et samedi 28 janvier 8h30/12h


Après le succès de la vente organisée par IVOIRE TROYES en septembre dernier à l’occasion des 48H de Troyes (70 % des lots vendus), la maison de ventes troyenne dispersera 26 voitures anciennes en direct du musée de la Virée d’antan à Brassac-les-Mines dans le Puy de Dôme, évènement réalisé en partenariat avec le musée automobile de Bellenaves (03). Le musée de la Virée d’antan (Brassac), installé dans l’un des plus anciens garages Peugeot de France, retrace l'histoire de la locomotion avec plus de 80 véhicules mis en scène sur 1500m² d'exposition, renouvelés à 80% chaque année. Les 26 voitures proposées à la vente appartiennent aux adhérents de ces musées privés. Elles offrent un choix varié allant des ancêtres (Peugeot 127) aux youngtimers (2CV Charleston, Mercedes 600 coupé, BMW 735i) en passant par les caisses carrées (Peugeot 301), les classiques (Alvis TD 21, etc..), des automobiles rares (Donnet 6 skiff) ou uniques (Harris Léon Laisne), des voitures à restaurer ou restaurées comme la MGA de 1956. Les estimations sont accessibles et les frais acheteurs attractifs (10,8%). De quoi attirer des amateurs éclairés aux goûts non formatés !

De gauche à droite Peugeot 127, Harris Léon Laisne, 2 CV Charleston
De gauche à droite Peugeot 127, Harris Léon Laisne, 2 CV Charleston


Parmi les 26 automobiles présentées, on pourra enchérir sur une Peugeot 127 de 1910, une Citroën B 14 de 1928 (à restaurer), une Citroën C 4 Torpédo de 1930, une Peugeot 201 cabriolet de 1931, une Donnet 6 skiff de 1932 (reconstruction), une Peugeot 301 conduite intérieure de 1933, un cabriolet Renault Celta 4 de 1937, une traction Citroën 11 BL de 1938 et une autre de 1955, une Peugeot 402 B de 1939, un roadster MGA de 1956, une DS 19 « aile cendrier » de 1961, une Alvis TD 21 coupé série II de 1962 (à restaurer), une Ford Mustang V 8 cabriolet de 1965, une Peugeot 404 super luxe de 1965, une Fiat 500 Nuova F de 1966, une Fiat Spider 1400 AC de 1968, une micro car Willam de 1969, un coupé Opel Commodore GS/E de 1973, une Peugeot 504 L de 1975, une Mazda RX 7 de 1981, une 2CV Charleston de 1982, une Peugeot 205 GTI 1.6 L de 1988, une BMW 735i, E 32 de 1988, une Mercedes 600 C 215 de 2000, sans oublier une voiture de la Nascar et une auto tamponneuse «reverchon».

Le coup de cœur de l’expert est cette Alvis, une marque oubliée qui était au même niveau que Rolls, Bentley et Aston Martin. Une automobile sublime en bleu alice.
Mais l’automobile la plus rare de cette dispersion est sans nul doute la Harris Léon Laisne de 1931. Présentée en état d’épave à Rétromobile en 2016, elle fut primée par MOTUL et la Fondation du Patrimoine, avant d’être restaurée en carrosserie. Elle nécessite des travaux en mécanique pour finir sa restauration et pourrait être le dernier exemplaire de ce modèle d’une marque confidentielle (on évalue la production à 150 voitures entre 1927 et 1933). Estimée entre 65.000 et 75.000€, elle constitue le lot phare de la vente.

So British ! Alvis TD 21, série II – Estimation 20.000/30.000€
So British ! Alvis TD 21, série II – Estimation 20.000/30.000€


Un clin d’œil particulier pour cette Citroën B14 à moteur non tournant sortie de grange, pour laquelle la poule, nommée KFC, a si bien pris la pose, devenant ainsi la mascotte de la vente.

Citroën B 14 - estimation 800/1200€
Citroën B 14 - estimation 800/1200€


Animée par la volonté de transparence envers les acheteurs, la maison de ventes Ivoire Troyes a fait expertiser toutes les voitures par un cabinet d’expertises automobiles indépendant, à l’exception de la micro car Willam, de la Citroën B 14, de la Mazda RX 7 + Peugeot 404 super luxe (vendues à restaurer) et de la Nascar qui n’a pas de moteur et qui est vendue en tant qu’objet de décoration.

Catalogue en ligne et vente en live www.interencheres.com/10001