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VATT et BSA, des deux-roues de légende

Vendredi 14 Juin 2024 à 09h33
Rassemblées par le collectionneur Jean-Max Drujon, 150 motocyclettes d’anthologie reprenaient la route, illustrant les productions de toutes les grandes marques internationales.
C’est l’engin le plus inspirant de cet ensemble qui tirait son épingle du jeu : la Terrot 750 VATT side-car Bernardet Sport de 1939 (voir l'artcile Terrot 750 VATT, grosse cylindrée d’avant-guerre de la Gazette n° 21, page 164), emportant 30 380 € avec elle. Cette mythique VATT est à l’origine un modèle à destination des armées, et appartient dans tous les cas au petit groupe des plus grosses cylindrées d’avant-guerre. Par ailleurs, la nôtre, habillée de rouge vermillon, est équipée d’un moteur bicylindre en C 4-temps à soupapes latérales de 750 cc. Des alentours de 1936, une Saroléa S6 600 redémarrait aussi pour 13 640 € : ce deux-roues belge fabriqué dans les usines d’Herstal arbore, lui, un moteur monocylindre 4-temps de 589 cc à soupapes culbutées, et une boîte 4 vitesses. Il s’agit d’un modèle Supersport, un exemplaire coursifié en bon état de présentation. C’était aussi le cas de l’ancêtre de cette sélection : la BSA 550 4HP 1/4, datant des alentours de 1917, adjugée 11 160 €. Cette marque britannique a longtemps été le gage d’une excellente technique, à tel point qu’à son apogée, dans les années 1930 et 1940, BSA était le plus grand producteur de motos au monde. Précisons que cet exemplaire est équipé d’un moteur monocylindre 4-temps à soupapes latérales de 557 cc. On changeait de siècle et d’ambiance avec le deux-roues suivant : une Harley-Davidson Softail 1690 «Breakout», sortie d’usine en 2014. Pour enfourcher ce custom très stylé, il fallait débourser 16 740 €.