Organisée au château de Menois, dans le cadre de la 21e édition des 48 Heures Automobiles de Troyes, cette dispersion avançait de grands classiques des années 1960 et 1970.


C’est une Ferrari qui montait sur la première marche du podium, en inscrivant 195 500 €, une 330 GT 2+2 de l’année 1966, portant le numéro de série 330GT6435, et parée d’une livrée gris «Nürburgring». Mise en circulation le 1er juillet 1966, ce somptueux modèle a été présenté pour la première fois en 1964, marquant un tournant dans l’histoire de la marque. Conçue par le grand designer italien Sergio Pininfarina, cette GT de luxe est équipée du moteur Ferrari 209 V12 d’une cylindrée de 3967 cm3, développant pas moins de 300 ch… Plus nerveuse, l’iconique Renault R8 Gordini (type 113500) était dans sa roue, et décrochait 36 225 €. Datant de l’année 1969 – soit un an avant la fin de sa production, qui avait débuté en 1964 –, elle arbore un caractéristique bleu vif (non d’origine). Pour 28 750 €, on pouvait aussi prendre le volant d’une Citroën SM de type SBSB, sortie des chaînes en 1972 (n° de série 01SB0009), pour une mise en service du 27 juin de la même année.

De couleur brun scarabée, elle rappelle les avancées technologiques de la marque aux deux chevrons, tels le freinage et la direction assistée hydrauliques. De la même période, puisque datant de 1970, une automobile de course légendaire, la Marcadier Barzoï (R16TS), inventée par le constructeur français André Marcadier, emportait 27 485 €. Doté de portières en ailes de papillon, ce coupé est équipé d’une boîte manuelle à cinq rapports à étagements spécifiques, et paré d’une carrosserie d’origine en fibre de couleur orange Gulf. Beaucoup plus récente, car prenant la route le 1er juillet 1998, une incontournable Porsche E 911, du type 996 Carrera et provenant des États-Unis, méritait bien ses 19 200 €. L’opérateur n’a pas souhaité communiquer sur la Peugeot 402 B Coach, reproduite dans la Gazette n° 32 (page 98).

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