Cartes Pokémon, jeux de société, un radio cassette baladeur siglé Club Dorothée... 974 lots ont été mis aux enchères ce mercredi 30 octobre à la maison Boisseau-Pomez. Des acheteurs du monde entier ont suivi les ventes, principalement en ligne.

"60 euros, dernier prix ?", le bruit du marteau retentit. Dès 9 h, ce mercredi 30 octobre, les enchères consacrées à la culture geek ont débuté à la maison Boisseau-Pomez à Troyes. La matinée a commencé fort avec le premier lot : une carte du Pokémon Lugia, non gradée, vendue au prix de 2000 euros. Les ventes d’aujourd’hui sont subtiles et diverses. Elles touchent plusieurs générations, certains achètent par nostalgie, constate Léa Delfau, administratrice des ventes.

Une dizaine de personnes étaient présentes dans la salle tout au long de la journée, « des nouvelles arrivent environ 500 personnes, principalement en ligne, et cet aspect nous a permis d’attirer un public varié. Parmi eux, notamment un Youtubeur connu pour ses collections de cartes Pokémon », assure le portier Léonard Pomez, commissaire-priseur.

Flavien Beaugé est venu de Dormans, situé à deux heures de route, pour assister à la vente. C’est la première fois que je viens à une vente aux enchères. Je me suis déjà laissé tenter par un lot de cartes Pokémon. Il ajoute : J’ai moi-même mis des jeux en vente, si ça fonctionne bien, les prix peuvent vite grimper...

Sur les 974 lots proposés à la vente, 682 lots avaient déjà, avant que la séance débute, des ordres d’achat (montant maximum qu’un acheteur est prêt à débourser pour un lot)*, explique Léa Delfau. Seulement quatre n’ont pas trouvé preneur au fil de la journée. Certains ont créé la surprise, avec des collectionneurs arrivant en ligne.

Nous avons vendu un lot de onze cartes Pokémon à 1 730 euros, alors que la mise de départ était de 30 euros, dévoile Léonard Pomez. Là où les cartes restent fortes sur les enchères, les jeux de rétro gaming à la marge sont demandés, avec des prix dans les dizaines et centaines d’euros, notamment par des trentenaires cherchant à retrouver des morceaux de leur enfance, conclut Léonard Pomez. Les ventes se clôturent avec un total de 96 200 euros.

Article de Violette Bry, l'Est Eclair

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