[PRESSE] – UNE MASERATI MISTRAL 4000 DANS LE VENT - LA GAZETTE DROUOT
Vendredi 16 Mai 2025
[PRESSE] – UNE MASERATI MISTRAL 4000 DANS LE VENT - LA GAZETTE DROUOT
Copyright : M. De Bengy - La Gazette Drouot

Voitures de collection et motos faisaient rugir leurs moteurs et suscitaient bien des convoitises, à commencer par une rare Maserati. Pour sa deuxième édition, le Pilote passion festival attirait du monde à Pont-Sainte-Marie, non loin de Troyes, le jeudi 1er mai. Des centaines de véhicules et motos rassemblés ont fait la joie des visiteurs, jusqu’à la vente aux enchères qui totalisait 199 525 € en 49 lots.
Parmi les plus convoités, cette rare Maserati Mistral 4000 dans son jus – conservée avec d’autres raretés dans un garage – trouvait chauffeur à 72 450 € après une longue bataille d’enchères. L’acheteur n’aura pas été refroidi par la remise en route à effectuer, les 81 130 km non garantis au compteur, le changement de la partie mécanique du moteur et des pneumatiques et la corrosion partielle de la carrosserie. Bien peu de choses au regard de la rareté du véhicule, qui fut produit à seulement 827 exemplaires en coupés. C’est en 1963 que la marque au trident présente la Mistral au salon de Turin, pour appuyer la Sebring et remplacer la 3500GT. Sa ligne racée et élégante, proposant un coupé et une déclinaison cabriolet, est l’œuvre de Pietro Frua. Le modèle se distingue par sa lunette arrière galbée faisant office de hayon, une formule originale pour l’époque qui confère une modernité à la voiture en plus d’assurer une grande clarté dans l’habitacle. Le moteur à 6 cylindres, issu de la compétition, se décline ici dans sa version de 4 litres développant 265 ch grâce à une injection Lucas, lui permettant d’atteindre facilement les 245 km/h. Ajoutons que cette voiture classique de Maserati, dernière 6-cylindres en ligne de la marque, est accompagnée de sa carte grise en date du 20 aôut 1976.
Provenant de la même collection, une rare Sizaire-Naudin de 1919, partiellement restaurée et équipée d’un moteur Ballot 4-cylindres, s’éveillait à 8 165 €. Plus récente puisque de 1980, une Mercedes 500 SL cabriolet avec boîte automatique et un compteur affichant 124 002 km au compteur, retournait polir l’asphalte en échange de 19 205 €.
Au chapitre des deux-roues, une Honda CB750 Four K4 vers 1974 vrombissait à 4 945 €, tandis que 2 875 € étaient nécessaires pour repartir au volant d’une Monet-Goyon 350 MCC vers 1927.